mercredi 6 novembre 2013

Comment sortir d'une spirale négative en 3 temps ?


Peut on envisager une issue positive aux problématiques de santé des salariés en entreprise en focalisant en permanence notre attention sur les RPS, les troubles musculo squelettiques ou encore le harcèlement moral ?

Comment aider un collaborateur à reprendre son souffle et sortir d'une spirale négative ? Quelques points de repères pour les managers.

Arrêtons dans un premier temps de mettre maladroitement en exergue de ce qui ne fonctionne pas, et en particulier chez nos collaborateurs. 
Il faut bien reconnaître que 95% des actions réalisées par l'homme au travail sont des actions de bonnes factures. Fort de ce parti pris, nous pouvons nous préoccuper avec courage des dysfonctionnements (absentéisme, sabotage, conflits sociaux..). Qu'avons nous à y gagner en tant que manager ? D'abord sur le plan social, nous pouvoir aboutir rapidement à des relations apaisées en libérant la parole dans les équipes. Ensuite sur le plan économique, la réduction des coûts cachés qui représentent une perte financière considérable chaque année pour les entreprises, va contribuer à la performance globale.   

Imaginons une nouvelle architecture collaborative basée sur des valeurs partagées et porteuse de sens pour les collaborateurs. 
Pour répondre à cela, nous devons stopper la complainte du manque de moyens, parfois justifiée, trop souvent un prétexte à l'inaction. Car les moyens sont là, devant nous, dans le potentiel de nos équipes, en sommeil. Il est plus facile de ne rien faire que de réellement répondre aux objectifs de management qui nous sont assignés. Le choix de se mettre en action (ou pas) est de notre responsabilité et cela peut passer par la valorisation des expériences de chacun. 

Repensons notre manière de communiquer en incarnant réellement les valeurs que nous voulons porter.
Quel paradoxe que de devoir apprendre à parler en public ou encore transmettre un message qualitatif à nos équipes alors que nous communiquons depuis le jour de notre naissance. Si on peut supposer que l'éducation nationale (tout en minuscule) est en partie responsable de cet échec éducatif, nous devons considérer l'impact des informations que nous transmettons sur notre interlocuteur. Prenons le temps d'écouter et remettons de la simplicité sur la table ; parlons de remontée d'informations plutôt que de récursivité organisationnelle, c'est plus clair et plus accessible, non ?


Ainsi, en faisant le choix raisonné de revoir notre manière d'interagir avec les autres et de manager, on aura, de manière certaine, plus d'AIR et une plus grande envie d'avancer ensemble pour préparer l'avenir de nos enfants.

C'est une question d'état d'esprit que je peux vous aider à développer dans votre entreprise.Plus d'infos sur www.nipsko-evolution.fr

Bonne journée à tous
Olivier Bataillard